Universal Halloween Horror Nights - Même pas peur, ou presque.
Alors finalement non. Contrairement à ce que j'ai pu écrire ici, si
un mec me poursuit avec une tronçonneuse, je ne lui en colle pas une.
Non, en vrai je fuis en hurlant.
Parce que c'est comme ça que ça s'est passé quand Clémence et moi sommes allées à l'une des Universal Halloween Horror Nights.
Enfin pas tout à fait comme ça. Au début je suis restée digne. Un type avec une
tronçonneuse a tenté de m'effrayer mais j'ai fait style "non mais ça
va, je sais bien que c'est pas du vrai, j'ai même pas peur". Oui mais
juste derrière, un mec qui venait de se faire égorger s'est jeté sur
moi en faisant "brrreeeuuaaarrrrr" et un autre est arrivé de l'autre
côte, puis un troisième alors là, peut-être que j'ai un peu perdu mon
sang froid.
Mais c'était bien là le but de la soirée: jouer à sa faire peur. Du coup, on peut parler d'une soirée...réussie.
Parce
que moi je suis bon public pour ce genre de choses. Si un gars habillé
en vampire (?) me saute dessus 3 fois de suite pour me faire peur, 3
fois de suite je sursaute et crie, et encore plus fort les 2ème et 3ème
fois...
Mais quand même, au bout de 5 heures, on commence à s'y
faire. Enfin heureusement, sinon je suis pas sûre que ce soit hyper bon
pour le cœur tout ça.
Regardez comme je suis nettement plus détendue en fin de soirée qu'en début:
Alors en clair, qu'est-ce qui s'y passe dans ce genre de soirée?
Et
bien le parc Universal Studio se transforme en repère de monstres,
serial killers et tordus en tout genre. Heureusement, ils ne se cachent
pas partout et prêts à surgir de nulle part. Non, ils sont parqués dans
des Scare Zones dans lesquelles il faut se rendre de notre plein gré
pour une petite poussée d'adrénaline. Donc là on rencontre tout un tas
de détraqués, comme des tueurs fous armés de tronçonneuses, la fille de
l'exorciste, de malheureuses victimes d'expériences nucléaires, des
stars du cirque des horreurs, des zombies, enfin que des gens délicieux
quoi.
Après, on en trouvait d'autres, enfermés dans des maisons hantés
ceux-là. Mais tout aussi sympathiques! Frankenstein, Dracula, Chucky,
j'ai même pu y croiser le Fantôme de l'Opéra!
Eux, pour les rencontrer, il fallait s'aventurer dans d'étroits couloirs les uns derrière des autres à la queue leu leu. Avantage: on n'est sûrs de ne pas périr seul. Inconvénient: une fois qu'on est entrés, on ne peut plus en sortir avant la fin. Et parfois 5 minutes peuvent sembler une éternité...
Il y avait aussi une maison hantée sur Saw. Mais là nous fûmes bien trop effrayées pour se laisser tenter: la file d'attente était de plus d'une heure.
Malgré tout, au beau milieu de toutes ces abominations, Clémence et moi avons trouvé une sorte de refuge: la touche musical-friendly de la soirée, un show chanté en live sur The Rocky Horror Picture Show (et oui, encore et toujours).
Et là, rien ne nous fit sursauter (si ce n'est peut-être le Rocky noir, mais...après tout pourquoi pas?) et encore une fois, nous avons pu time-warper, tandis que des fans présents dans la salle assuraient l'ambiance, face à quelques âmes perdues pour le moins perplexes.
Alors, let's do the time warp, again?