Phase 4 dite de croisière : la passion pleine et entière...

Voilà, les 7 dodos sont passés et j'ai revu le Cabaret des Hommes Perdus.
Et le moins qu'on puisse dire, c'est que tout ne s'est pas déroulé exactement comme je l'imaginais.

Loulou ne voulait pas que je parte seule en voiture alors il m'a accompagnée, mais il est resté dans le hall du théâtre car il ne voulait absolument pas voir le show. Soit ! J'ai pas besoin de lui !

1h30 et 105 km plus tard, nous arrivons au théâtre.
Dans la salle, deux gars prennent place à côté de moi. A les écouter, ils sont là en connaissance de cause, adorent le show, connaissent Jérôme Pradon et pas encore David Macquart. Alors là moi, qui pourtant ne suis pas du genre très sociable, je les aborde et finalement, on discute jusqu'à ce que le show commence et c'est drôle parce qu'en fait, on a plein de choses en commun !

C'est parti. Enfin j'y suis ! Après des mois à me demander "Mais pourquoi c'est fini? " "Quand est-ce qu'ils reviennent ?" "Elle arrive cette tournée ?", le Cabaret des Hommes Perdus reprenait vie devant moi.
Et encore une fois, c'était renversant.
Je ne fus pas la seule à être conquise, la salle a été très réceptive, beaucoup de monde debout, dont moi et mes deux nouveaux copains. Dans un élan d'enthousiasme, j'ai peut-être un peu crié. Enfin, plein de gens l'ont confirmé en fait. C'est que je crie fort. Je le fais pas vraiment exprès. C'est juste que j'exprime ma fougue, comme tout le monde. J'imagine pas qu'au milieu du brouhaha des gens qui sifflent, applaudissent et crient (eux-aussi!) on me distingue moi particulièrement.
Il faut croire que si.
Mais je peux pas me contenir, c'est un coup à attraper un ulcère...

Après le spectacle, Emmanuel et Romaric (mes nouveaux copains donc) me proposent de faire la sortie des artistes. Bonne idée, non ?  On se renseigne et la fille du théâtre nous apprend qu'on pourra retrouver toute la troupe au restaurant du théâtre.
Et oui, ils sont tous là. Et ils sont adorables, abordables, sympathiques. Et ils m'ont repérée surtout. Et moi je suis toute secouée.
S'ensuit une longue et compliquée séance de dédicace (y'a pas de place pour écrire sur le livret du CD), puis on parle un petit peu et on dit qu'on va rentrer et on reparle un petit peu et on redit qu'on va rentrer... Comme ça pendant un petit moment, on a peut-être un peu abusé.

Le spectacle se rejouait le lendemain. Les garçons avaient prévu de revenir. Moi pas. Ca débutait à 19h. Je finissais le boulot à 16h30 à 105 km de là, c'était trop chaud. Mais jouable. Si si, ça ira. Je reviendrai il le faut.

Alors qu'on s'en va, pour de bon cette fois, on tombe sur Denis D'Arcangelo (Dédé, dans le show) dehors. Donc reblabla un petit coup et il m'achève en me proposant deux invitations pour le lendemain. Et cette fois, Loulou m'accompagnera !!!

Vendredi. Je quitte l'école très très vite (après une journée un peu stressante, emmener 28 petits de 3 ans au cirque, c'est pas une sinécure, surtout après une nuit très courte), et on saute tout de suite dans la voiture direction Valenciennes. Pas le temps pour une retouche maquillage ni pour tenter de discipliner mes cheveux tout électriques.
Loulou a réalisé une belle performance, nous sommes arrivés 45 minutes avant le début du show. Finalement, c'était carrément jouable !

Je retire mes invits qui effectivement m'attendaient au guichet puis je croise Jean-Luc Revol (metteur en scène) qui me reconnait (!!!!!) et me dit "Ah ben finalement t'as pu revenir !" (!!!!!!).
On retrouve facilement Emmanuel et Romaric dans la salle, on est dans la même rangée, séparés par quelques sièges seulement. Il faut croire que Le Destin était de notre côté !

Je passerais rapidement sur le show en lui-même. Mais j'ai surpris Loulou en train de rire plusieurs fois. Il a quand même aimé, un peu, il est bien forcé de l'avouer.

Après le show, on est retournés au restaurant de théâtre, comme la veille, mais là c'était obligé, je devais remercier M. D'Arcangelo. Et j'ai passé une excellente soirée, pleine de surprises.
J'ai appris, entre autre, que Sinan ( Lullaby) était fan de comédies musicales en général et que Denis D'Arcangelo (Dédé) adorait Disneyland. S'il y en avait eu un qui collectionnait les poupées, on aurait eu le tiercé gagnant ! (Quoiqu'en fait j'ai pas demandé, mais bon...)
Alexandre Bonstein (Dicky) est vraiment mignon  - c'est moins flagrant sur scène - et Patrick Laviosa (compositeur) est charmant.
Et il y a aussi David Macquart. Comme Loulou aussi lit ce blog, je ne vais pas trop développer (mais je vous raconterai, les filles !). Alors comment dire ? Je suis très sensible à la flatterie et aux bisous, mais quand on en use et qu'on en abuse et bien...ça marche aussi. Oui, je suis faible. Mais ça va, même si j'ai juste un petit peu failli défaillir, je me suis toujours souvenue de mon prénom et de là où j'habitais. Je suis en progrès, c'est bien. Et tout ça sous le regard étonnamment impassible de Loulou.

Je vous vois venir là, vous vous dites que je vais terminer en disant : "Et c'est là que je me suis réveillée." Et bien non, la preuve :

Patrick Laviosa, Alexandre Bonstein, moi, David Macquart et Sinan Bertrand.

Sinan, moi et David Macquart

Je voudrais terminer ce message en remerciant Emmanuel et Romaric, sans qui je serais sûrement repartie tout de suite jeudi soir et Marie, sans qui je n'aurais jamais connu l'existence de ce spectacle.

Comments

[Marie-Menzel]

Enfin je peux lire ce qui t'es arrivé ! (je rentre seulement de we, te parle demain en live, promis) Ca avait l'air magique ! tu ne projettes pas encore de le rererere voir pendant la tournée ?

PS : Marie elle a connu l'existence du show, elle a voulu le voir, mais jusqu'ici elle n'y a pas mis les pieds. Faut croire que je t'ai cédé mon tour ;-).

[le max]

ha ouais merci marie hein !

Bon vrai que c'était moins pire que je le redoutais, certaines scènes m'ont carrément déplus mais le jeu des acteurs et les nombreux moment de comédie ont su éveiller chez moi un intérêt certain.

La fin de soirée du venderdi était sympa aussi, sont gentils comme tout ces acteurs.

Et encore une comédie musicale vue à l'insu de mon plein gré.