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12 février 2011

The Addams Family

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Une fois n'est pas coutume, si nous parlions cette fois d'une comédie musicale toujours à l'affiche à New York et clore ainsi l'épisode "Broadway" ? Surtout qu'étant à nouveau active musicalement parlant, j'ai encore pleeeeeiiiiiinnnn de nouvelles choses à vous racontez, vous pensez bien !

The Addams Familly, c'est une curiosité, un truc à voir à New York. La pièce ne brille pas par le caractère inoubliable de sa partition ni par son scénario percutant et pourtant elle vaut le déplacement. (Jusqu'à la 46ème rue, j'entends, pas forcément jusqu'à New York.)

A moi, la Famille Addams, ça m'évoque le film sorti au début des années 90 (plutôt que la série des années 60, bah oui), à l'époque où je commençais à aller au cinéma sans ma mère, comme une vraie ado. Même que je croyais que ça ferait peur quand même un peu (alors que non, la Chose, cette main qui se baladait toute seule  ne m'avait fait ni chaud ni froid, quant au Cousin Machin tout en cheveux, je me demande s'il n'est pas lui aussi un peu à l'origine de mes obsessions capillaires ).
La Famille Addams, ça m'évoque aussi ce jeu Game Boy auquel je jouais dans le noir grâce à ma loupe/lumière spéciale, tiré du film donc, et dans lequel je retrouvais avec plaisir cette atmosphère gentiment romantico-macabre.

Alors The Addams Family, j'y allais avant tout pour l'ambiance et de ce côté-là, aucune déception.
Lors de l'ouverture, l'orchestre entame le célèbre thème de la série, laissant le soin aux spectateurs de le ponctuer des tout aussi célèbres "clac clac" qui étaient ici plutôt des "clap clap" parce que frappés dans les mains et non à l'aide de claquements de doigts, ce qui m'arrangeait d'ailleurs parce mes doigts à moi ne claquent pas. Tout comme ma bouche ne siffle pas d'ailleurs. J'ai du mal à produire des sons avec mon corps. Je crois même que je sais pas faire de prouts avec mes aisselles. Enfin j'ai jamais essayé. (Voilà, vérification faite, donc non, ça non plus je ne sais pas faire).
Bref, mais taper dans les mains, ça oui ça marche alors j'ai clap-clapé moi aussi.

Et ce sera la seule fois qu'on entendra un air connu, le reste des musiques étant des créations originales, tout comme l'histoire d'ailleurs.
La comédie musicale The Addams Family est essentiellement centrée sur le personnage de Wednesday, la fille Addams. Même si sur l'affiche on la retrouve sous les traits d'une petite gamine aux longues nattes, en réalité celle-ci a bien changé. La petite peste tortionnaire a grandi et a laissé place à une jeune femme sensiblement adoucie et enfin prête pour l'amour. C'est d'ailleurs la rencontre entre sa famille et celle de son petit ami "normal" qui sera le théâtre de situations incongrues pleines de références comme on les aime (le monstre sous l'escalier, les amis fantômes qui sortent du caveau du jardin, les apparitions furtives de la Chose et du Cousin Machin...).
Le tout dans une mise en scène grandiose, faisant honneur aux fastes du manoir Addams.

Après c'est vrai que musicalement c'est un peu léger. On n'en retient pas grand chose et on n'a pas particulièrement envie de réécouter tel ou tel titre (et donc d'acheter le CD). Seule Krysta Rodriguez, formidable dans le rôle de Wednesday, tirait son épingle du jeu et avait les chansons les plus sympas, les plus rythmées, tout le reste étant très "classique comédie musicale".
Mais The Addams Familly est un spectacle qui se vit au moment présent. Pour la nostalgie, pour esquisser un petit sourire et pour en prendre plein les yeux.

Un petit conseil toutefois, penser à bien se couvrir avant d'y aller. La clim y était encore plus forte qu'à Promises, Promises. Et même en ayant prévu un pull supplémentaire, j'ai quand même claqué des dents, et toujours pas d'effroi, comme à l'époque du cinéma.

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