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13 novembre 2010

Bloody Bloody Andrew Jackson

bloody

9 créneaux. On disposait de 9 créneaux Romaric et moi pour voir des comédies musicales à New York. Alors en plus des immanquables, celles pour lesquels on avait fait le déplacement exprès (Next to Normal pour moi, A little night music pour lui), il nous restait du temps pour faire de toutes nouvelles découvertes.
Alors pourquoi Bloody Bloody Andrew Jackson dont je ne savais encore rien puisque la première n'avait eu lieu à Broadway que quelques semaines auparavant ?
P1070003_smallEt bien tout d'abord parce que conseillé par Marie qui a très bien su me vendre la pièce : ça parle d'un président des États Unis, dit comme ça a pas l'air bien mais en fait il parait que si, c'est bien.
Non pas que je sois si facile à convaincre, mais la dernière fois que Marie m'avait conseillé un spectacle, c'était Spring Awakening mais à la place j'étais allée voir... A Chorus Line. Cette fois-ci j'ai décidé de lui accorder une chance.
Spring Awakening d'ailleurs, parlons-en. C'est en passant devant le théâtre de BBAJ que je fus complètement convaincue. Par cette affiche. Tout ce rouge, ce sang neuf et ce côté ultra rock, ça ne vous évoque pas Spring Awakening là, justement ?
Et puis moi, j'avais grand besoin de rock, parce qu'au cours de ce séjour, j'allais découvrir Bernadette Peters et Patti LuPone, deux divas de Broadway très prisées des gays et des retraités mais comme moi je ne suis pas tellement le cœur de cible, ça n'a pas suffi à... m'électriser.

Alors, BBAJ, le verdict ? Et bien j'ai du mal à avoir un avis tranché sur le sujet.
Dès la première impression j'ai été séduite par l'ambiance dans la salle illuminée par une multitude de loupiotes rouges.

P1070305_small

Pourtant c'est idiot, mais j'ai été déstabilisée par 2 détails qui m'ont empêché d'accrocher complètement au spectacle : l'absence de programme avec des photos du show (trop tôt peut-être?) et pas d'entracte. Bon, ça, si j'avais parcouru le playbill avant que ça ne commence je l'aurais su. Mais ce ne fut pas le cas et alors que je trouvais l'acte 1 un peu long, j'ai ressenti un grande frustration quand toute la troupe s'est réunie pour les saluts.
Non parce que 1h30 de spectacle, c'est court quand même. Et que dire du CD qui, bien que contenant l'intégralité des chansons du show, ne dure lui que 27 minutes ? Ça ressemble quand même presque à du foutage de gueule.
Pourtant, ce CD il est génial. Musicalement, c'est tout ce que j'aime. Ouais, parce que moi, sous mes airs de fan d'Andrew Lloyd Webber, je suis rock comme fille ! Enfin, j'ai déjà écouté du Linkin Park. Même que je joue à Rockband des fois.
Et le rock, forcément, c'est mieux en live. Là pour le coup on est servi. Parce qu'ici, Andrew Jackson est présenté comme une rock star à l'œil charbonneux et au pantalon ultra moulant qui n'hésite pas à faire péter le son (et par la même occasion nos tympans) pour nous faire partager son mal de vivre, sa rage et les choix qui le conduiront à la tête du pays.

Du point de vue de la mise en scène Bloody Bloody Andrew Jackson ne ressemble à rien d'autre. Mais à titre de comparaison, je dirais que ça se rapproche d'un mélange d'Hedwig and the Angry Inch et de Spring Awakening, saupoudré de Spamalot. Car cette pièce traite de cette partie de l'histoire américaine d'un ton décalé, bourré d'anachronismes, entre cynisme et humour peu subtil.

Il faudrait que je puisse revoir ce spectacle, maintenant que j'ai tous les éléments en mains. Parce que mis à part ce problème de durée, il y avait vraiment du potentiel, et il faut l'avouer, découvrir l'histoire des États Unis de cette manière, c'est bien plus sympa qu'avec les cours de civilisation américaine que j'ai pu suivre à l'époque de mon DEUG d'Anglais !

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