La Grande Fête du Théâtre Musical 2ème Edition

Certains d'entre vous doivent s'étonner de n'avoir toujours pas eu mon avis sur cette deuxième édition de la Grande Fête du Théâtre Musical et pourtant si si, j'y étais.
Le problème c'est que j'ai enchainé tout de suite avec mon séjour à Londres et que le souvenir de mon étreinte avec Will Swenson a un peu balayé tout le reste.

Alors que dire de cette soirée si ce n'est qu'elle a officiellement marqué ma chute de l'échelle sociale.
Cette année pas d'invit presse pour le Blog de Poudre de Fée, me faisant alors rejoindre le clan du commun des mortels. Peut-être devrais-je apprendre à jouer des coudes, pour rester au sommet, mais pas sûr qu'avoir les dents longues ferait de moi un personnage sympathique.
J'ai donc apporté ma contribution financière à l'association Care. Mais même si je trouve ça tout à fait louable de soutenir une association caritative, ne serait-ce pas plus logique de d'abord faire en sorte que la soirée soit... rentable ?
Alors soit, je fis partie du commun des mortels, mais de ceux qui étaient au taquet et qui ont sauté sur la centrale de réservation dès son ouverture. Résultat : rang B !

Et le spectacle valait les 30€ déboursés (+2€ peu justifiés pour le Comédia + le racket de l'ouvreuse), ne serait-ce pour les 175 artistes sur scène.
Bien sûr il ne faut pas se leurrer, les 175 artistes n'ont pas tous pu briller de manière égale. Seul Jérôme Pradon a eu droit à 3 passages remarqués sur scène (déjà l'an dernier la soirée était régulièrement ponctuée de sa présence, une clause spéciale de son contrat ?). Au contraire j'ai trouvé dommage d'avoir dans la distribution des gens comme Sinan Bertrand, Christine Bonnard ou encore Fabian Richard et qu'on ne les remarque qu'à peine.

Evidemment, ce genre de soirée si il y a bien une personne à qui ça parle, c'est moi, et certains numéros tout particulièrement : le medley Starmania (pour Andy Coq essentiellement), la réunification intégrale de la bande de Panique  Bord, le duo Verzier/Vajou, ainsi que le devenu traditionnel final du Cabaret des Hommes Perdus.
Après il y a aussi eu quelques passages que j'ai eu du mal à saisir (et d'autres que j'aurais carrément pu zapper). Rent en français, pourquoi pas ? C'est même une plutôt bonne idée. Mais choisir l'extrait le plus plombant du show ( I'll cover you - Reprise), bof. (Ce qui était drôle c'était que parmi les membres de la troupe il y avait Annette de Premier Baiser. Si un jour on m'avait dit qu'AB Production menait à presque Broadway...)
Ensuite Godspell - le truc qui n'a pas d'actualité depuis au moins 100 ans au point que même moi (moi quoi !!!) je n'avais jamais eu l'occasion de me pencher sur le sujet - et qui plus est fut chanté par une bande de jeunes difficilement identifiables parmi lesquels j'ai reconnu la stupéfiante Gaëlle Pinheiro (la Dame du Lac !!!), presque invisible pour l'occasion.

Alors oui, la soirée fut réussie, néanmoins j'en arrive à me demander si je n'aurais finalement pas survécu au fait de ne la découvrir qu'en vidéo.
Il manquait un petit quelque chose par rapport à l'édition précédente. L'effet de surprise sans doute.
Ainsi que les paillettes dispersées sur de chatoyants torses nus qui m'avaient tant enchantée l'année dernière.