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8 janvier 2010

La Mégère à peu près apprivoisée

Megere1_507x580

"P-E-T-R-U-2 C-I-O, Petruccio!" voilà le genre de truc qui reste dans la tête...
Et oui, j'ai enfin pu voir ce que donnait La Mégère à peu près apprivoisée, après qu'on m'a bassiné (ouais, c'est bizarre le passé après "après que", mais c'est comme ça en vrai qu'on doit dire) les oreilles avec ce spectacle pendant des semaines et des semaines.

En même temps, je ne prenais pas trop de risques. Un spectacle autant plébiscité par des énergumènes de la même espèce que moi, j'avais peu de chance de détester.
Alors je suis sortie du théâtre ravie moi aussi, mais cependant pas totalement conquise.
Adaptation déjanto-kitsch en comédie musicale façon Broadway de « La Mégère Apprivoisée », ce délirant spectacle dynamite Shakespeare avec délectation.
Non mais faut arrêter là! C'est tout sauf une comédie musicale façon Broadway!
Alors c'est sympa, certes, c'est très drôle, soit, assurément bien écrit et remarquablement adapté, cependant ça reste une sorte de pièce de théâtre inspirée du classique mais méchamment barrée où une bande d'allumés fait pause de temps en temps pour pousser la chansonnette.
Du coup les chansons portent rarement l'histoire, et même si ce n'est pas là non plus de la grande musique (bon, je suis quand même repartie avec le CD, un membre de la troupe m'avait promis un câlin si je l'achetais), ça se laisse écouter, c'est sympathique et entraînant, avec une mention spéciale pour les chansons d'ouverture ainsi que le prologue qui ne sont pas sans rappeler celles de mon précieux Cabaret des Hommes Perdus.

L'histoire en 2 mots?
Baptista a 2 filles, Bianca douce et aimable et Katarina, la mégère en question. Alors que deux gentilshommes se disputent l'amour de Bianca, celle-ci leur préfèrera le tendre Lucentio, tandis que Petruccio, lui, n'a qu'une ambition, épouser et apprivoiser la furie lui assurant une fortune non négligeable.
Mais en vrai, l'histoire, on s'en fout puisqu'eux-même prennent beaucoup de liberté avec cette dernière.
Ce qu'on en retient surtout c'est beaucoup de rires, de cris, de surprises, un slip superman, un étonnant numéro de claquettes et Alexis Michalik (qui nous fait rire, crie un peu, nous surprend, porte un slip Superman et assure en claquettes) !

La troupe a donné sa dernière représentation au Vingtième Théâtre le 3 janvier dernier, mais face au succès rencontrés, les voilà prolongés pour quelques belles semaines au moins au Splendid.

"Et si le spectacle vous a plu, parlez-en aux gens les plus connus : les agents, la presse, les directeurs et tous ceux qui sont dans votre cœur."

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Commentaires
P
Si ça passe encore, je vais peut-être essayé de me remuer pour aller le voir.<br /> Ca fait plusieurs critiques positives que je lis.
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G
ne pas avoir vu les oreilles pointant derrière l’explication. <br /> Autant, au temps pour moi.
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P
après qu'on m'a bassiné quoi? les oreilles.<br /> C'est "les oreilles" le COD, et il est bien placé après l'auxiliaire avoir.<br /> <br /> on a bassiné les oreilles de qui? de moi.<br /> Le "m'", là, c'est un complément d'objet second. Du coup, pas d'accord.<br /> <br /> Merci d'être passé.
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G
après qu'on m'a bassinée (ouais, c'est bizarre le participe passé après "a" s’accorde logiquement avec le complément d’objet direct "m" placé avant, mais je crois que c'est comme ça en vrai qu'on doit dire).
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C
"après qu'on m'a bassiné les oreilles avec ce spectacle pendant des semaines et des semaines"<br /> <br /> ...pourquoi j'ai l'impression qu'on parle de moi?? ;-)
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